Sur les plaines du western Tu danses avec les poux Des couvertures empoisonnées Qu'on distribue aux Sioux Tu passeras la nuit A Fort Laramie A troquer une fausse mine d'or Pour du vrai whisky Senorita Redis le moi : « Tu es le plus beau cow-boy, le plus beau cow-boy ! » Senorita n'aime Que le grand sachem Et lui fait des guili-guili Des gouzi-gouzi Tu chantes avec Wanda Au saloon des Sirènes Et le sachem boit les dollars Prévus pour son baptême Senorita Redis le moi : « Tu es le plus beau cow-boy, le plus beau cow-boy ! » Tu ne reviendras pas A Fort Laramie Le sable y pique les yeux, Et la misère aussi Tout n'est que mirage Excepté l'incendie Qui fait des ravages Dans le village de tipis

Où sont les anars d'antan Qui s'en venaient vitupérant Montrer leurs fesses gentiment Aux percepteurs des perceptions ? Aujourd'hui le moindre quidam Sitôt qu'il endosse un gilet Devient tout feu, devient tout flamme Et fout les chocottes au préfet Rendez-nous Louise Michel ! Buenaventura Durruti ! Policier ne nous laisse pas seuls Face à la haine du gagne-petit !   Où sont les anars d’antan Qui montaient haut leurs barricades Dans les faubourgs et crépitant Loin des moulures et des arcades ? Aujourd’hui le péquin moyen A revu sa géographie : Il fout la frousse au citoyen Et traîne entre Étoile et Neuilly Rendez-nous Louise Michel ! Buenaventura Durruti ! Policier ne nous laisse pas seuls Face à la haine du gagne-petit ! Où sont les anars d’antan Qui avaient bien plus de rigueur Quelques leaders théorisant Et des bombes explosant à l’heure ? Aujourd’hui avec ces rustiques L’inattendu n’est jamais loin : L’apolitisme est politique Et la Commune est aux ronds-points Rendez-nous Louise Michel ! Buenaventura Durruti ! Policier ne nous laisse pas seuls Face à la haine du gagne-petit !

De parler d'vous à moi Toute chose, un cri en soi Entre mes dents gâtées, Passe un sourire, je ne sais quoi Une coulée de love se balance Perle blanche, cassure en France On parle tous les deux à la fois Aux aguets, aux abois Entre vos dents noyées Passe un sourire et j'y crois Une poussée de fièvre s'avance Entre nos bouches, en silence Parlons feu, parlons loin, l'amour en crache un autre Entre nos creux dorés, à livres ouverts où l'on voit Une sorte de vertige immense Entre nos bouches en silence Bon, bien, n'en parlons plus : motus et bouches cousues Les murs ont des oreilles et par mont et merveilles Un grand dégât suit son cours entre les dents de l'amour Le grand écart suit son cours entre les dents de l'amour

Hélicoptères Au dessus des jardins Les Russes attaquent Que font les Américains ? Formica Michel Drucker Les Russes attaquent Missiles sur la frontière ! Hélicoptères Au dessus des palais Les Russes attaquent Faut-il collaborer ? Télécommande En mille morceaux Les Russes attaquent Il n'y a plus de réseau !

Close my eyes now I'm not having any fun My voice is melting and I'm staring at the sun Take me To awful places now Feel free To help me come back down Come with me Sink with me Holding onto something that I should forget Has it happened blurry memories of yet Looking Forward to my past Sinking Into what I lack Come with me Melt with me 

Un taxi fonce dans la nuit anglaise Cochran Ford Consul dans la nuit anglaise Cochran Le brouillard dans la nuit anglaise Cochran Hey Cochran Où vas tu comme ça ? Hey Cochran Où vas tu comme ça ? Un taxi fonce dans la nuit anglaise Cochran Ford Consul dans la nuit anglaise Cochran Hey Cochran Où vas tu comme ça ? Hey Cochran Où vas tu comme ça ?